8 février 1943 : les cinq du Lycée BUFFON – 8 février 2013 : Chokri BELAÏD, ceux qui tombent pour que les autres se lèvent !

Posted on février 8, 2013

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CHOKRI BELAÏD

Voici pour citation de la brochure éditée par la Ville de Paris, sur le massacre des résistants au stand de tir de Balard, la Préface de Bertrand DELANOË :

Préface
Il est des lieux porteurs de tant de souffrances
que, même effacés par le passage du
temps et celui des engins de chantier, leur
mémoire se rappelle à nous comme pour témoigner
du passé.
Le stand de tir de Balard, disparu sous les travaux du périphérique,
fait partie de ces lieux de mémoire. Son nom résonne encore comme
l’une de ces plaisanteries macabres qu’affectionnait la barbarie
nazie. C’est là que furent torturés, détenus et assassinés plus de
140 résistants, souvent livrés à l’occupant par une administration
française devenue complice.
Les cinq lycéens du lycée Buffon, arrêtés sur dénonciation, livrés aux
Allemands y furent torturés et fusillés le matin du 8 février 1943. L’un
d’entre eux, Jacques Baudry, écrit à ses parents « on va m’arracher
cette vie que vous m’avez donnée et à laquelle je tiens tant ». Sur les
143 fusillés du stand de tir, 54 avaient moins de 25 ans, 22 avaient
entre 18 et 20 ans, 4 n’avaient que 17 ans.
À la Libération, on ne retrouva qu’un mur recouvert par les empreintes
des mains des suppliciés et plusieurs poteaux d’exécution déchiquetés
par les balles innombrables tirées dans ce lieu de massacre.
Il aura fallu la ténacité d’Adam Rayski, grand résistant, inlassable
artisan de la mémoire de ses compagnons, pour exhumer l’histoire
de ce lieu tragique. N’oublions jamais que le racisme ordinaire est
le terreau du crime contre l’humanité, que l’autorité illégitime est le
premier pas vers la tyrannie.
BERTRAND DELANOË
Maire de Paris

Le but des fascismes, ceux d’aujourd’hui comme ceux d’hier, c’est de briser les âmes et d’exploiter à vil prix, une main d’oeuvre soumise et sans droits : voici quelques images qui l’illustrent, montrant que ni les  » cinq du lycée Buffon » ni Chokri Belaïd ne se trompaient de combat !

POTEAUX DU STAND DE TIR DE BALARD

Enfant sénégalais envoyé au Mali

Enfant sénégalais envoyé au Mali

Enfants enrôlés au Mali

Enfants enrôlés au Mali

Jeune enfant dans une mine en Colombie

Jeune enfant dans une mine en Colombie

Enfant mineurs poussant les wagonnets,en Chine, Pays champion de la compétitivité !

Enfant mineurs poussant les wagonnets,en Chine, Pays champion de la compétitivité !

Enfant dans les mines de cuivre KATANGA

Enfant dans les mines de cuivre KATANGA

Des ouvriers qui n'ont pas de droits, c'est ça !

Des ouvriers qui n’ont pas de droits, c’est ça !

Le travail domestique forcé frappe particulièrement les filles

Le travail domestique forcé frappe particulièrement les filles

Adolescentes en usine de textiles ! Achetez des vêtements fabriqués en Chine, c'est moins cher !!!

En Chine, le travail forcé frappe surtout les femmes

En Chine, le travail forcé frappe surtout les femmes

Fresque au-dessus du Grand Bouddha, détruite en 2001 par les talibans

Fresque au-dessus du Grand Bouddha, détruite en 2001 par les talibans

Bouddha géant de Bâmiyân détruit par les talibans

Tête d'homme scythe Province de Bâmiyân IIIème siècle : les celtes de "Gaulle" commerçaient avec les Scythes

Tête d’homme scythe Province de Bâmiyân IIIème siècle : les celtes de « Gaulle » commerçaient avec les Scythes

Sharbat Gula, jeune fille Pachtoune, Photo Steve McCurry : cette photo a fait le tour du monde

Sharbat Gula, jeune fille Pachtoune, Photo Steve McCurry : cette photo a fait le tour du monde

La Charia permet de violer, de frapper.

La Charia permet de violer, de frapper.

A cette altitude, quels vêtements ? Les mères n'ont pas de visage.

A cette altitude, quels vêtements ? Les mères n’ont pas de visage.

 » — Et qui sait ? on dit qu’ils torturent les gens, qu’ils leur déchirent le corps en lambeaux et leur brisent les os. Quand j’y pense j’ai peur, Pavel, mon, chéri…
— Ils broient l’âme et non le corps… C’est encore plus douloureux que la torture, quand on touche à votre âme avec des mains sales. »

Maxime GORKI
La MERE
Première Partie,Chapitre X